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le blog de xufeivalentine
15 février 2009

les Confessions

        Dans les confessions de Jean-Jaques Rousseau,la franchise de Rousseau m’a beaucoup touchée.Je peux dire qu’il n’y a pas beaucoup d’écrivains qui ont autant de courage que lui de reconnaître leur fautes et dire la vérité.

        800px_LesCharmettesIci (aux Charmettes) commence le court bonheur de ma vie ;ici viennent les paisibles moments qui m’ont donné le droit de dire que j’ai vécu.....Je me lavais avec le soleil et j’étais heureux ;je me promenais et j’étais heureux ;je parcourais les bois,les coteaux,j’errais dans les valons,je lisais,j’étais oisif,je travaillais au jardin.....et le bonheur me suivait partout ;il n’était dans aucune chose assignable,il était tout en moi-même,il ne pouvait me quitter un seul instant.

     Rousseau est de religion naturelle.Mais il n’est pas comme les autres déistes.Il ne poursuit pas de dogmes ou de textes sacrés.Ses inspirations viennent de ce qu’il ressent,des sentiments intimes.Il aime beaucoup la nature.La vie lui a donné des souffrances et des difficultés,de l’inégalité et de l’incompréhension,il semble qu’il n’est heureux que dans la nature.En s’approchant de la nature,des herbes,des fleurs,des montagnes,les animaux ou des rivières,il peut trouver le vrai bonheur.J’aime sa franchise et son courage de dire ce qu’il pense réellement.

     Ses mots me charme.Le bonheur pour lui n’est que le soleil,les bois,le jardin....quand j’ai vu ses phrases pleines de sentiments et de satisfaction,il me semble que je suis heureuse comme ce qu’il a dit.Le bonheur que je ressens se rencontre avec le sien.

      lectureJe n’ai pas su comment mon père supporta cette perte ;mais je sais qu’il ne s’en consola jamais....Quand il me disait :Jean-Jaques,parlons de ta mère,je lui disais :hé bien,mon père,nous allons donc pleurer ;et ce seul mot lui tirait déjà des larmes.Ah !Disait-il en gémissant ;rends-la-moi,console-moi d’elle ;remplis le vide qu’elle a laissé dans mon âme.T’aimerais-je ainsi si tu n’étais que mon fils ?

     La mère de Jean-Jaques-Rousseau est morte après lui avoir donné le jour. rends-la-moi,console-moi d’elle ;remplis le vide qu’elle a laissé dans mon âme.Sa femme est partie,mais l’amour de son père demeure très profond dans son coeur intime.

   images2 Le sort m’avait ôté,m’avait aliéné,du moins en partie,celui pour lequel la nature m’avait fait.Dès lors,j’étais seul,car il n’y eut jamais pour moi d’intermédiaire entre tout et rien.Je trouvais dans Thérèse le supplément dont j’avais besoin ;par elle je vécus heureux autant plus que je pouvais l’être selon le cours des événements.

     Thérèse est une modeste servante avec qui Rousseau a cinq enfants.Elle est toujours présente pour accompagner son mari.C’est elle qui a consolé un peu Rousseau qui a beaucoup souffert de la vie dure.J’aime cette phraseil n’y eut jamais pour moi d’intermédiaire entre tout et rien.Sa solitude me fait mal au coeur .

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